Comment choisir la pompe de cale ?

Une pompe de cale est un appareil obligatoire sur un bateau permettant d’évacuer l’eau à l’intérieur. Sa présence garantit une meilleure sécurité de navigation, surtout en cas d’infiltration d’eau. Non seulement elle s’utilise en cas de sinistre, mais elle peut aussi déverser l’eau stagnante dans l’embarcation lors de pluies violentes. Quels sont les différents types d’une pompe de cale ? Quelle pompe de cale choisir pour votre bateau ?

Quels sont les différents types d’une pompe de cale ?

La pompe de cale se distingue en quatre types :

  • La pompe à turbine déportée : Il s’agit d’un type transcendant conçu pour une installation au-dessus de la ligne de flottaison. Son point fort est qu’elle peut résister aux déchets et à l’eau salée. Cette pompe est disponible en 12 et 24 volts. Sa carrosserie en bronze autorise une utilisation continue. Elle fonctionne avec un débit allant jusqu’à 4500 litres par heure.
  • La pompe manuelle à membrane : Comme son nom l’indique, elle fonctionne manuellement à l’aide de la force musculaire. Elle dispose d’un débit entre 25 à 100 litres par minute. Elle doit être entretenue régulièrement, car elle est trop fragile. Généralement, la pompe de cale manuelle à membrane doit être accessible depuis le cockpit.
  • La pompe immergée électrique : Grâce à son étanchéité, elle est fabriquée pour être entièrement immergée. Ce modèle fonctionne en 12 et en 24 V avec une consommation variant entre 1,5 à 4 A. Pour être totalement immergée, ce type de pompe doit être placée dans le puisard ou dans le plus bas du bateau. Elle est dotée d’un débit de 1500 à 4950 litres par heure. Pendant la saison hivernale, n’oubliez pas de vérifier le filtre afin que la pompe fonctionne normalement. Facile à manipuler, vous avez la possibilité de la manipuler automatiquement en utilisant un contacteur automatique.
  • La pompe manuelle à siphon : compacts et légers sont les grands atouts de ce type de pompe de cale, car elle peut avoir un accès même à des petits recoins. De plus, elle n’exige aucun entretien régulier. Mais, son débit est assez faible par rapport aux autres pompes.

Quelle pompe de cale choisir pour votre bateau?

Voici les critères à prendre en compte avant de choisir une pompe de cale :

Le type de pompe de cale est le premier critère à tenir compte. Si vous souhaitez utiliser une pompe manuelle, notez bien qu’elle offre un débit assez faible. Par contre si votre choix s’oriente vers les modèles électriques, pensez à faire votre choix en fonction de leur débit, car il permet de déterminer la puissance de la batterie de votre bateau et celle du moteur de la pompe. Mais, le débit doit correspondre avec la longueur du bateau.

  • Pour un bateau mesurant 3,5 à 5 m de longueur, une pompe de cale dotée d’un débit d’environ 1900 litres par heure sera la meilleure solution.
  • Pour un bateau de 5 à 7 m, privilégiez une pompe de cale proposant un débit de 3000 litres par heure au minimum.
  • Pour les bateaux de plus de 9 m, choisissez une pompe de cale ayant un gros débit et qui fonctionne en 12 V ou 24 V. De plus, vous avez la possibilité d’installer plusieurs pompes de cale dans ce type de bateau. Cependant, il est conseillé de placer la pompe la plus puissante sous le moteur ou dans le puisard.

La hauteur de refoulement et de la place dans la cale est également un point à ne jamais négliger pour connaître la pompe la plus adaptée à votre bateau. La meilleure idée serait de surdimensionner la pompe si votre cale dispose assez de place et qu’elle peut supporter l’installation électrique.

Mais, la marque prend également une place importante dans le choix d’une pompe de cale. Pour assurer une meilleure qualité, nous vous conseillons de vous tourner vers les modèles proposés par les marques célèbres dans ce domaine comme Attwood, Rule ou encore Seaflo.

Qui sonne la corne de brume ?

Se déplacer en eaux maritimes nécessite qu’on prenne des mesures, comme l’utilisation de la corne de brume. Celle-ci rend possible qu’on puisse faire du bruit et signaler notre présence aux autres bateaux. Notamment, il se trouve des obligations pour certains bateaux pour ce qui est de l’utilisation de ce type d’élément.

Les bateaux dans le brouillard

Dans le cas où le niveau de brouillard dépasse un certain seuil, il devient nécessaire de faire l’utilisation de la corne de muse. Sans cette action, les bateaux environnants risquent de s’entrechoquer avec le vôtre. Il existe un ensemble de critères qu’il vous est nécessaire de respecter pour ce genre de dispositifs. Par exemple, vous devez vous faire entendre sur au moins 2 miles marins, soit 4km.

Ici, le but est surtout de faire savoir qu’il y a d’autres bateaux dans les environs. Certains navires pourraient avoir besoin d’assistance, et en signalant votre présence, vous vous rendez disponibles. Si le brouillard nuit grandement à la visibilité, il convient d’utiliser votre corne de brume de manière fréquente, jusqu’à ce que le tout se dissipe.

Les modèles obligés d’avoir une corne

La taille de votre bateau est le point décisif pour ce qui est de l’obligation d’une corne de brume ou non. Dans le cas où votre bateau fait 12 mètres ou plus, vous êtes contraints d’en acquérir une. Si ce n’est pas le cas, vous êtes passibles pour une amende.

En dessous de ce seuil, vous n’aurez pas de telles sanctions si vous ne disposez pas d’une corne fonctionnelle. En revanche, celle-ci reste conseillée, en raison de son application pratique des plus importantes en mer. Dans bien des cas, cela peut vous être d’une grande utilité.

La nécessité de faire du bruit en bateau

Sur les larges étendues d’eau, il est important de pouvoir déterminer quels bateaux sont présents dans votre voisinage immédiat. Même si ce n’est pas une corne de brume pour les petits bateaux, vous devez être en mesure d’indiquer votre présence sonorement.

Pour cela, vous pouvez par exemple utiliser une casserole, sur laquelle vous allez taper. L’essentiel est de pouvoir être distingué sur une longue distance. Cette mesure en particulier peut vous aider à notifier votre présence aux autres sur la mer. En effet, il n’y a pas d’éléments qui vont bloquer le passage du son.

La nature du bruit à produire

Une autre règle portant sur la corne de brume pour les bateaux est qu’il faut produire un son pouvant être grave ou aigu. Les petits bateaux doivent utiliser un son aigu, et au fur et à mesure que les bateaux deviennent larges, il faut recourir à un son grave.

Ainsi, à partir d’un certain seuil, il va être requis aux larges bateaux d’utiliser des gongs. Ceux-ci produisent un son à la fois puissant et avec une tonalité basse. Ainsi, le son permet à la fois de déduire qu’un bateau n’est pas loin, ainsi que la taille de ce dernier. Le tout est de bien faire attention à faire vos choix concernant ceux-ci.

Pourquoi le bateau klaxon au port ?

Corne de brume, sifflet, trompette ou encore avertisseur, ces outils font partie des équipements obligatoires pour les bateaux. Pour des raisons de sécurité, le RIPAM l’exige et veut que les usagers les utilisent à bon escient selon des règles bien définies.

Une obligation réglementaire

Un navigateur qui se respecte sait que pour toutes embarcations, la règle d’or n’est pas seulement d’être vu, mais aussi entendu, grâce au klaxon bateau. Ce qui explique le fait que les engins flottants sont tous équipés d’un système permettant l’émission de signaux sonores.

D’ailleurs, il faut préciser qu’il s’agit d’une obligation réglementaire comme l’exige le Règlement International pour Prévenir les Abordages en mer (aussi appelé ColReg 72 ou ColReg).

Concrètement, c’est l’article 34 relatif aux signaux sonores à émettre du RIPAM qui a établi cette règle au niveau mondial. Et d’après les constats, cette prescription est principalement adressée aux bateaux de moins de 12 mètres de longueur.

Une question de sécurité

À titre de rappel, la signalisation sonore est aussi un moyen permettant aux bateaux de signaler leur présence et leurs intentions. Mais avec l’avancée technologique permettant aux téléphones satellites ou aux GPS de se faire une place dans le système, certains sont tentés de croire que le klaxon bateau n’a plus de raison d’être. Une erreur !

Le fait est que pour différentes raisons, ces équipements modernes peuvent lâcher d’un temps à autre. Soit, à cause d’avarie électrique, de brouillard, de baisse de visibilité ou encore d’intempérie. Des problèmes qui peuvent entrainer des accidents ou autres situations malencontreux.

Tout cela pour en venir au fait que les équipements sonores sont à l’abri de tels désagréments pour ainsi dire qu’ils servent de dernier recours. C’est l’ultime moyen de communication garantissant votre sécurité lors de la navigation et également dans les ports.

L’émission sonore est obligatoire au port

Toujours dans le cadre réglementaire de sécurité, l’usage de klaxon bateau est particulièrement sollicité dans les ports. Et il y a une raison pour ça. De tels emplacements regorgent d’embarcations de toute sorte et les signaux sonores vous permettent d’expliquer clairement vos intentions.

Ainsi, vous devez faire appel à la première catégorie de signaux sonores. Celle de la manœuvre et de l’avertissement nécessitant l’émission d’un signal spécifique pour chaque mouvement. À savoir :

  • Un signal court pour « je viens sur tribord » ;
  • Deux signaux courts pour « Je viens sur bâbord » ;
  • Trois signaux courts pour « je recule » ;
  • Deux signaux longs et un signal court pour « Je compte vous rattraper sur votre tribord » ;
  • Deux signaux longs et deux signaux courts pour « Je compte vous rattraper sur votre bâbord » ;
  • Un signal long et un signal court suivi d’un autre signal long et court pour « Réponse affirmative du navire rattrapé » ;
  • Au moins quatre signaux courts pour « Doutes sur les intentions d’un autre navire » ;
  • Un signal long pour « Dans un virage sans visibilité ».

Inutile de préciser que chaque pilote se doit de maîtriser ses langages sonores sans oublier la deuxième catégorie qui correspond aux signaux sonores utilisés par visibilité réduite.

MC : klaxon bateau

URL : https://www.nootica.fr/accastillage/motonautisme/klaxon-bateau.html

Quelle balise de détresse Epirb choisir ?

Selon la Loi, l’usage d’une balise de détresse en bateau est obligatoire pendant la navigation. C’est en effet le cas du type EPIRD. Comme cet équipement assure votre sécurité, il est d’une grande importance qu’il soit de bonne qualité. Pourtant, ce dernier existe en de nombreux types, ce qui ne facilite sûrement pas le choix. Dans le but de vous aider, voici comment choisir sa balise EPIRB.

Comprendre le principe de fonctionnement d’une balise EPIRB

Pour bien choisir une balise de détresse de type EPIRB, il est d’une grande nécessité de connaître son principe de fonctionnement. Sachez ainsi qu’il s’agit d’un équipement qui émet une alerte en cas de naufrage. Connue également sous le nom de balise bateau, celle-ci se place dans un support  ou dans un container. Elle est spécifique à un bateau, d’où la présence du numéro MMSI du bateau sur sa coque.

En contact avec de l’eau, cette balise de détresse se met automatiquement à envoyer un signal vers un réseau de satellites COPAS-SARSAT. Le signal s’agit d’une onde de fréquence 406 MHz. Pour une balise EPIRB équipée de GPS, il est facile de trouver rapidement la position. Dans le cas contraire où la balise ne bénéficie pas d’une fonction GPS, de nombreux satellites doivent se charger de positionner l’endroit afin de pouvoir envoyer dans un délai rapide le signal sur terre. Grâce au numéro MMSI de la balise, il est aisé pour les secouristes de se lancer dans l’opération de secours.

Les critères à tenir en compte pour bien le choisir

Vous l’aurez compris, une balise de détresse EPIRB est l’équipement de sécurité indispensable pendant la navigation. C’est la raison pour laquelle il est important d’assurer sa bonne qualité avant de le choisir. Voici donc les critères de choix à considérer avant l’achat de votre balise.

L’autonomie

Pour avoir l’assurance d’être secourus au bon moment, il est important de tenir en compte l’autonomie de la balise de détresse. Cela consiste au temps demandé par cette dernière à envoyer le signal. Choisissez ainsi un modèle ayant une grande autonomie.

Le principe d’activation

Pour pouvoir émettre un signal d’alerte aux secouristes, une balise EPIRB dispose de 2 types de systèmes de largage. Certains modèles s’activent automatiquement en cas d’immersion d’un container. Par contre, d’autres sont manuels et impliquent l’intervention d’un personnel à bord. L’un comme l’autre présente une bonne performance. Le choix entre ces 2 types repose sur le confort d’usage que vous voulez.

La taille de la balise

Sur le marché, la balise EPIRB existe en de nombreuses tailles. Sachez qu’un modèle de taille compacte n’occupe pas de place et se montre esthétique. Si vous avez du mal à trouver la grandeur de la balise de détresse qui convient à votre bateau, il est vivement recommandé de demander l’avis d’un connaisseur en la matière.

La technologie adoptée

Certains modèles sophistiqués bénéficient d’une technologie AIS  qui contribue à leur  performance. Grâce à cette innovation, il est aisé pour les secours de vous apporter de l’aide en cas d’accident.

La durée de vie de la batterie

Pour assurer à tout moment la fiabilité de la balise de détresse, il est d’une grande importance de remplacer régulièrement sa batterie. Pour économiser au mieux, il est conseillé de privilégier les batteries à longue durée de vie.

Comment fonctionne une fusée de détresse ?

Les feux de détresse bateau sont des engins pyrotechniques qui peuvent sauver des vies. Cependant, ce sont également des produits qu’il faut manipuler avec précautions. Ils peuvent être dangereux pour ceux qui l’utilisent s’ils sont périmés. Ils ont également besoin d’être manipulés avec précaution. Pour en savoir plus sur le fonctionnement des fusées de détresse, suivez ces quelques lignes.

Le fonctionnement d’une fusée-parachute

On peut actuellement trouver 3 différents types de feux de détresse bateau qui sont approuvés :

  • La fusée-parachute
  • Le fumigène
  • Les feux à main

La fusée-parachute est tout à fait facile à utiliser. C’est une lance de projectile qui va être envoyée en l’air. Pour signaler une détresse, ce type de feux de détresse bateau va émettre leur lumière rouge en hauteur. Du fait de leur performance, ces feux peuvent être lancés à 300 mètres de haut. Le feu est tout à fait capable de bruler pendant 40 secondes.

Il est aussi important de savoir que la fusée-parachute peut être visible à 25 milles environ. Vous devez manipuler ce produit pyrotechnique avec précaution. Pour cela, commencez par prendre du recul tout en gardant le bras plus fléchi au-dessus de l’eau. Essayez de trouver une position stable. Vous pouvez utiliser cet engin de jour comme de nuit.

Le fumigène

Il y a aussi le fumigène qui est connu pour sa fumée rouge orangé. Ce produit est tout à fait capable de brûler durant 3 minutes environ. Contrairement aux autres types de feux de détresse bateau, le fumigène ne peut être utilisé que le jour. En effet, la fumée ne sera pas visible en pleine nuit.

Pour l’utiliser, il doit être percuté au-dessus de l’eau et sous le vent. À l’origine, cet engin pyrotechnique est utilisé dans le but d’informer les secours aériens, afin que ces derniers aient des informations sur la force du vent et l’état de la mer.

Les feux à main 

Les feux à main font aussi partie des feux de détresse bateau les plus souvent utilisés. Si vous souhaitez faire de la navigation côtière, sachez que ces produits doivent être présents sur votre bateau. Le feu à main est doté d’une flamme rouge au bout de la fusée. Ce produit permet à son utilisateur d’être visible par les secours qui sont déjà alertés et qui sont déjà en approche de votre bateau.

Un feu à main est en mesure d’émettre une lumière durant 1 minute environ. Il offre une visibilité de 3 à 5 milles nautiques. Lors de son usage, vous devez faire attention aux petites projections. C’est pour cette raison que vous devez mettre du gant afin d’éviter les brûlures. Vous devez également éviter de regarder cette flamme trop longtemps pour éviter les brûlures de la rétine.

Quelques précautions à prendre en compte

Ces feux de détresse bateau doivent être manipulés avec soin. Afin d’éviter les brûlures, on vous recommande de toujours porter des gants avant chaque utilisation. Évitez de pointer votre engin vers d’autres personnes. Lors du déclenchement de votre fusée, évitez de regarder la flamme.

Après usage de votre fusée, il est important de le plonger dans l’eau et ensuite vous pouvez le stocker à bord. Bien avant de stocker vos produits dans votre embarcation, essayez toujours de vérifier s’ils ne sont pas périmés. Les engins pyrotechniques doivent respecter les dates de péremption.